Les éoliennes génèrent toute une série de nuisances qui font débat entre promoteurs industriels qui installent des éoliennes industrielles et les habitants qui en subissent des nuisances zoologiques et botaniques fatales à l’équilibre de l’ensemble de l’écosystème…
Comme le rappelle justement Jean-Marc Halévy, les « nuisances » sont des nocivités qu’il faut compenser par des investissements en temps, en énergie, en argent et en santé !
En voici un récapitulatif dont l’objectif est d’être synthétique et clair.
Nuisances zoologiques
Les espèces volantes sont évidemment les premières victimes de ces champs de pales.
La loi française a fixé la vitesse maximale de déplacement du bout de la pale (2 tonnes, 60 m de longueur) d’une éolienne à 300 km/h (ce qui implique, par freinage permanent, une gabegie d’énergie thermique rejetée dans l’atmosphère, transformant l’éolienne en sèche-cheveux pour archange).
Ces vitesses de 200 km/h ne peuvent pas être évitées par les oiseaux ou autres chauves-souris (qui éclatent dans la dépression devant les pales) et cela produit des hécatombes : les éoliennes sont des de véritables hachoirs moulins à viande…
Près de 2 millions d’individus de l’avifaune seront massacrés par les 6.000 éoliennes françaises cette année…
L’ADEME dit par exemple que chaque éolienne tue en moyenne entre 0,4 et 1,2 oiseau par an. Cette information fantaisiste est basée sur les statistiques de valeur scientifique douteuse établie par des consultants, des bureaux d’études soucieux de plaire à ceux qui les emploient, les promoteurs éoliens.
En effet, pour réussir à tromper notre perception de la mortalité due aux éoliennes, les promoteurs ont obtenu la coopération des O.N.G. ornithologiques (comme la LPO par exemple).
Les études d’impact aviaires étant du ressort des promoteurs, à coups de donation et de contrats multiples (études d’impact pour les projets éoliens, suivi de mortalité avienne une fois le projet construit, études ornithologiques variées), l’industrie éolienne a réussi à obtenir cette coopération et est ainsi devenue le principal employeur d’ornithologues de l’Union Européenne.
Nombre d’entre vous risque d’être surpris mais, si on se réfère à des organismes indépendants, les chiffres sont bien différents de ceux de l’ADEME.
En Allemagne, l’ornithologue Bernd Koop a estimé la mortalité annuelle entre 60 et 100.000 oiseaux par gigawatts de capacités éoliennes installées. Pour les 39 GW que comptent nos voisins d’Outre-Rhin, cela ferait entre 2.340.000 et 3.900.000 oiseaux morts par année !
Cette estimation rejoint celle établie par la société ornithologique espagnole SEO Birdlife qui a réussi à obtenir les copies de 136 études de suivi de centrales éoliennes que le gouvernement espagnol avait archivé sans les publier.
Les 18.000 éoliennes d’Espagne tueraient en moyenne entre 6 et 18 millions d’oiseaux et chauves-souris par an. Cela reviendrait à une mortalité de plus de 100 oiseaux et plus de 200 chauves-souris par éolienne et par an.
Ces chiffres surprenants pourraient être exagérés ou fantaisistes. Pourtant, ils rejoignent ceux des instituts ornithologiques indépendants de Suède ou des États-Unis par exemple ; ils rejoignent aussi les premières estimations d’il y a une vingtaine d’années.
Nuisances botaniques
Les éoliennes chassent les pollinisateurs et dispersent anormalement trop loin les pollens et les graines, ce qui rend l’écosystème végétal non seulement de plus en plus instable, mais de plus en plus fragile du fait d’une large perte de biodiversité (seules les essences capables de supporter les contraintes des engins peuvent plus ou moins y survivre et s’y reproduire).
Les éoliennes ne fonctionnent pas avec du vent, elles fonctionnent avec des subventions : coupez les subventions, elles s’arrêteront inévitablement et elles ne seront jamais remplacées.
Faut-il encore épiloguer ?
L’éolien, à lui seul, réussit le grand chelem du désastre :
- Nuisances humaines déplorables,
- Nuisances sociales déplorables,
- Nuisances patrimoniales déplorables (tant sur le patrimoine immobilier que sur le patrimoine naturel et paysager),
- Nuisances biosphériques déplorables,
- Nuisances climatiques déplorables.
Sans parler d’autres bilans tout aussi déplorables :
- Bilan énergétique déplorable,
- Bilan financier déplorable.