Notre association, tout récemment créée, a pour objectif la préservation des paysages et le respect de la nature sur le territoire de La Grande Côte Châtillonnaise.

Une atteinte paysagère violente est en cours à travers la réalisation de champs d’éoliennes industrielles sur les sites de Courban, Laignes, Sainte Colombe, Cérilly, Poinçon-Les Larrey. Ces projets initiés par les Conseils Municipaux de ces communes, sans aucune concertation citoyenne, ni information des communes alentour, a débuté sans communication ni concertation citoyenne.

Quel que soit le point de vue de chacun sur l’enjeu écologique, économique, énergétique de tels projet, ceux-ci ne sont pas neutres. L’association de La Grande Côte Châtillonnaise a décidé de rendre transparent l’état des lieux de l’avancement officieux de ces projets.

Les interrogations de notre association sont nombreuses :

  • Pourquoi ces 4 projets ne sont-ils pas connus de tous et en particulier des communes voisines qui seront les plus impactées ?
  • Comment un conseil municipal peut-il, à lui seul, engager, peut être malgré lui, une réalisation qui va impacter sur plus de 15 ans, plus de vingt communes alentour ?
  • Comment et pourquoi les industriels de l’éolien parlent-ils de « pré-études », laissant penser que l’engagement ne serait définitif qu’après celles-ci, alors que le désengagement n’est plus possible pour les mairies et les propriétaires fonciers une fois signé l’accord sur ces pré-études ?
  • Comment la communication intercommunale fonctionne-t-elle quand elle se trouve freinée par des découpages administratifs que sont les départements ?
  • Comment et pourquoi l’immobilier sera t-il impacté par ce type de projets ?
  • En quoi ces installations industrielles ont-elles ou non un impact sur la santé des êtres vivant alentour ?
  • Comment la biodiversité, la faune et les paysages sont-ils considérés dans cet enjeu ?
  • Qui profite, comment et à quels niveaux de ces réalisations ?
  • Comment et à quel niveau le financement de l’installation, de l‘exploitation et du démantèlement de ces installations industrielles pèsera sur les factures énergétiques, les taxes directes et indirectes et le pouvoir d’achat de tous les habitants du territoire de la Grande Côte Châtillonnaise ?
  • Pourquoi les politiques privilégient-ils l’installation d’éoliennes dans de telles proportions alors que d’autres Régions et Départements font d’autres choix ?
  • Qui portera – aujourd’hui et demain – la responsabilité financière des dérapages financiers, de santé publique, écologiques, environnementaux de cette politique décidée au niveau national et local ?
  • Comment sera engagée la responsabilité de tous les acteurs ayant décidé d’installations allant à l’encontre de la volonté des populations et des recommandations de la Cour des Comptes, de l’Académie de Médecine et de l’Académie des Sciences ?
  • L’Etat qui légifère et décide au niveau National, les Collectivités Territoriales qui décident au niveau local disposent-t-ils d’un retour d’expérience précis et chiffré sur les bénéfices financiers, écologiques, environnementaux, patrimoniaux de ces installations industrielles ?

Ces interrogations sont d’autant plus légitimes que l’enjeu éolien est plus large que les seules communes concernées. Les paysages s’affranchissent des limites administratives. La grande Côte Châtillonnaise est une unité géologique, historique, touristique, économique et culturelle forte. L’éolien représente une empreinte potentiellement forte. Dès lors, tout projet éolien nous concerne tous.

L’association de La Grande Côte Châtillonnaise fait le choix d’un débat ouvert et d’une communication large et transparente. Ce qui lui permet d’affirmer les positions suivantes :

  • Oui aux énergies renouvelables,
  • Oui à l’éolien raisonné,
  • Oui à la Recherche sur les Energies non Renouvelables, leur stockage, leur transport.
  • Oui à la considération et au respect de paysages multi-séculaires,
  • Oui à la protection de la faune et de la flore,
  • Oui à la protection de la biodiversité,
  • Oui à l’information, à l’écoute et à la prise en considération des hommes et des femmes voisins des éoliennes,
  • Oui à la protection de leur santé et de leur qualité de vie,
  • Oui à la limitation de leurs dépenses énergétiques qui viennent alourdir leurs autres dépenses contraintes,
  • Oui à la protection de leur pouvoir d’achat,
  • Oui à la transparence du financement, de l’installation, de l’exploitation, de l’entretien, du remplacement ou du démantèlement des installations industrielles éoliennes,
  • Oui à l’application obligatoire et contraignante pour le Gouvernement des recommandations de la Cour des Comptes, dans le cadre de la mise en place d’un contrôle budgétaire spécifique et rigoureux,
  • Oui à la traçabilité et à la mise en place d’un contrôle transparent et indépendant de toutes les transactions financières directes et indirectes entre :
    • les industriels de l’éolien,
    • les acteurs privés, publics et territoriaux,
    • les sociétés attributaires de concessions en premier et dernier ressort,
  • Oui à l’engagement de la responsabilité financière et pénale de tout acteur mis en cause dans les éventuels dérapages financiers, écologiques ou environnementaux consécutifs à l’installation d’éoliennes,
  • Oui à l’engagement de la responsabilité financière et pénale de tout acteur mis en cause pour non respect du principe de précaution en matière de nuisances de santé publique,
  • Oui à la nécessité de faire un retour d’expérience sur l’éolien en France. Un moratoire serait un acte responsable minimal.
  • Oui à l’organisation systématique de référendums locaux d’initiative citoyenne sur les projets d’installation d’éoliennes industrielles,
  • Oui à la prise en compte réelle des doléances des habitants de la La Grande Côte Châtillonnaise dans le cadre d’un réel débat sur la transition énergétique.

 

  • Non à l’enrichissement des promoteurs et industriels éoliens basé sur les subventions issues des taxes payées par les contribuables.
  • Non à la production de CO2 du fait de l’éolien,
  • Non à aux dérives financières et fiscales orchestrées par un Etat sous l’emprise du lobby des industriels de l’éolien constitués de sociétés majoritairement non françaises.