Les éoliennes génèrent toute une série de nuisances qui font débat entre les promoteurs industriels d’éoliennes industrielles et les habitants qui en subissent des nuisances acoustiques, neuro-psychologiques et sociales graves…

Comme le rappelle justement Jean-Marc Halévy, les « nuisances » sont des nocivités qu’il faut compenser par des investissements en temps, en énergie, en argent et en santé !

En voici un récapitulatif dont l’objectif est d’être synthétique et clair.

Nuisances acoustiques (sons, ultrasons et, surtout, infrasons)

Des efforts ont déjà été faits pour baisser le niveau d’inconfort des éoliennes aient donné quelques résultats, mais ceux-ci sont encore net­tement insuffisants… et ne pourront jamais être annulés.

Les bruits permanents, perceptibles et imperceptibles, sont une source de malaises et de troubles du sommeil qui ne peut plus être négligée.

Nuisances neurologiques

Pour des raisons de sécurité aérienne, notamment, tout mât élevé doit être signalé par une lumière cli­gnotante à son sommet. Lumière suffisamment puissante pour être vue de très loin… y compris dans les maisons les plus proches des éoliennes.

De jour comme de nuit.

Vivre dans une telle atmosphère lumineuse, inces­samment clignotante, a de quoi rendre fou… pouvant notamment aller jusqu’à provo­quer de sérieuses crises d’épilepsie.

Nuisances psychologiques

De même, pour des raisons similaires, le fait de vivre continuellement dans un monde sans repère fixe, sans point au repos, dans un univers constamment brassé par les immenses pales autour de soi, engendre un climat psychologique délétère de perte de repère et d’équilibre, de maux de tête, de désorientation.

Nuisances physiologiques

Le corps lui-même est touché, hors ac­cident, par cet environnement clignotant, en rotation et mouvant, qui perturbe les cycles physiologiques.

Au total la multiplicité des impacts physiologiques en renforcent nécessairement la gravité :

  • Impact sonore de la rotation des pales,
  • Impact visuel des du clignotement des balises d’alerte,
  • Impact du bruit généré et du bruit perçu, sachant que plus les éoliennes sont grandes – jusqu’à 240 mètres de hauteur – plus elles font de bruit
  • Impact des infrasons,
  • Impact des courants vagabonds (ou courants parasites) qui sont des courants électriques de faible valeur qui circule de façon non maitrisée dans les milieux et matériaux conducteurs (terre, tuyaux en métal, acier du béton armé des bâtiments, etc.) autres que les installations prévues à cet effet (fil, câble, etc.).

Concernant toutes ces atteintes à la santé, la France a reculé sciemment les distances et seuils minimaux de précaution qui ne sont donc pas respectés.

Ceci :

  • … au profit des industriels de l’éoliens,
  • … au détriment de la santé et du bien-être des populations, qui n’ont pas leur mot à dire…
  • … au mépris de la prise de position officielle prise le 9 Mai 2017 par l’Académie Nationale de Médecine« Si l’éolien terrestre ne semble pas induire directement des pathologies organiques, il affecte au travers de ses nuisances sonores et surtout visuelles la qualité de vie d’une partie des riverains et donc leur état de complet bien-être physique, mental et social, lequel définit aujourd’hui le concept de santé. » Cette prise de position suivait la publication d’un rapport, de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail (ANSES), sur l’exposition aux basses fréquences et infrasons des parcs éoliens, diffusé le 30 mars 2017.

Très peu documentée chez en France… et ignorée par nos autorités, la question des impacts sur la santé commence à se préciser et prendre une ampleur qui a de quoi inquiéter sérieusement comme en témoigne une étude très fouillée réalisée en Suisse :

Echelle de bruit des éoliennes

Il existe une échelle de bruit des éoliennes fréquemment mentionnée par les promoteurs éoliens pour minimiser l’impact sonore d’une éolienne qui serait de l’ordre de 35 à 40 décibels (dB) à 500 m de distance, soit un bruit comparable à celui d’un lave-vaisselle :

Mais ne vous y trompez pas, il faut se souvenir que si les décibels sont utilisés pour mesurer le volume (le niveau d’intensité sonore) d’un son, les décibels sont une unité logarithmique de base dix, ce qui signifie qu’augmenter le volume de dix décibels produit un son deux fois plus fort que le son de base. 

Distance minimale d’installation des éoliennes

Une excellente analyse fait le point sur cette question. A lire ici

 

Source Jean-Marie VIRELY

Nuisances sociales

Ce ne sont pas les moindres même si elles sont sciemment tournées en dérision par les décideurs.

Du fait du « partage » inéquitable des pré­bendes offertes (au compte-gouttes) par les promoteurs, les vil­lages se coupent durablement en deux avec, d’un côté, ceux qui profitent et de l’autre, ceux qui subissent.

Avec pour conséquence dommageables et durables ruptures de cohésion et d’entraide, dégradations de lien social, préjudiciables à la bonne entente en temps de récession et de crise.

De telles situations ne sont pas viables sur le court et le moyen terme et ne doivent pas être sous-estimées par les décideurs et les bénéficiaires qui en prennent une lourde part de responsabilité à court comme à long terme.

Les éoliennes ne fonctionnent pas avec du vent, elles fonctionnent avec des subventions : coupez les subventions, elles s’arrêteront inévitablement et elles ne seront jamais remplacées.

Faut-il encore épiloguer ?

L’éolien, à lui seul, réussit le grand chelem du désastre :

  • Nuisances humaines déplorables,
  • Nuisances sociales déplorables,
  • Nuisances patrimoniales déplorables (tant sur le patrimoine immobilier que sur le patrimoine naturel et paysager),
  • Nuisances biosphériques déplorables,
  • Nuisances climatiques déplorables.

Sans parler d’autres bilans tout aussi déplorables :

  • Bilan énergétique déplorable,
  • Bilan financier déplorable.